TOUT SUR LE GRAND NOIR (3/6)



Sa renaissance


Tout commence dans le village de Lignières-en-Berry. Les "Thiaulins de Lignières-en-Berry", regroupés en une association militant pour la conservation des traditions paysannes, s'émeuvent de la raréfaction des ânes dans le cheptel berrichon. Pendant l'été 1986, les Thiaulins décident lors de leur fête annuelle de rassembler ânes, éleveurs et maquignons des cantons avoisinants. C'est la naissance de la Foire aux Anes et aux Mules de Lignières-en-Berry.





La Foire aux Anes et aux Mulets de Lignières


Cette année là, les Thiaulins rassemblèrent 46 ânes, ânesses, ânons et mulets. Puis, 100 en 1990, 220 en 1993 et 230 en 1996 ! Une initiative couronnée de succès.

Le mois de mars 1988 fut historique. A la station de monte de Lignières (circonscription du Haras de Blois) fut présenté un étalon Grand Noir du Berry, symbole de l'importance de l'élevage asin berrichon. Trois ans plus tard, Mic Baudimant (arrière petit-fils de marchands d'ânes) invite éleveurs et passionnés à rédiger un standard de l'Ane Grand Noir du Berry au Château du Plaix. Jacky Davézé, président fondateur de la Fédération nationale asine, le soutient dans sa démarche.
En 1992, ce travail est présenté aux Haras Nationaux pour que la race soit reconnue.
Au début de l'année 1994, cette assiduité porte ses fruits : les Haras décident la reconnaissance officielle du Grand Noir !







Depuis cet événement, l'effectif asin de la région n'a cessé d'augmenter. Pour preuve, en mars 2000, le Livre généalogique recensait en France près de 600 ânes, dont 32 mâles.
Pour perpétuer la tradition, les éleveurs font reconnaître leurs animaux à Lignières-en-Berry lors du championnat de race qui a lieu chaque année en septembre.


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